Les sociétés expriment de plus en plus une demande de régulation eu égard aux multiples effets culturels, démocratiques, sociétaux et économiques de la communication digitalisée et globalisée: telle était une des conclusions de la conférence qui a réuni plusieurs réseaux de régulateurs de l’audiovisuel, dont le REFRAM (l’ALIA étant membre du Réseau Francophone des Régulateurs des Médias).
Comment donc préserver les individus, les sociétés, et la communauté humaine globale des risques de manipulation, de la mise en danger du vivre-ensemble, de l’atteinte à la dignité humaine, de la limitation du libre arbitre du citoyen, de la diffusion du discours de haine et de la violation de la vie privée, etc.. ?
Les réseaux sociaux sont devenus un outil d’échange d’informations et cela peut poser un problème de mal-information. D’où le besoin d’affiner les outils et d’avoir des règles qui correspondent aux réalités actuelles, mais en même temps des régulateurs qui s’engagent à promouvoir l’éducation aux médias à travers des campagnes de sensibilisation des consommateurs jeunes et moins jeunes à l’utilisation et la consommation des médias et réseaux sociaux et qui par la formation d’esprits critiques soutiennent ainsi l’idée de l’autonomie des consommateurs, notamment mineurs, à disposer des outils nécessaires pour détecter les « fake news », pour lutter contre la désinformation. Les travaux ont été marqués par une grande convergence entre les intervenants qui ont tous relevé les multiples bénéfices d’une action dont la finalité est de garantir les droits des citoyens à un paysage médiatique pluraliste et de qualité.