Internet s’est établi comme la principale source d’information, y compris pour les questions de santé et de bien-être. Jusqu’à récemment, les recherches via Google et les forums de discussion constituaient les approches privilégiées pour obtenir des réponses sur des symptômes ou d’autres préoccupations liées à la santé. Désormais, de plus en plus de personnes se tournent vers la fonction de recherche de TikTok ou vers des interactions quasi humaines avec des intelligences artificielles comme ChatGPT. Ces outils offrent un accès rapide et souvent plus direct aux informations, modifiant ainsi profondément notre manière de nous informer sur la santé.
Sur des plateformes comme TikTok, Instagram ou YouTube, des personnes issues de divers horizons se rencontrent : patients, amateurs, « Mental Health Influencers » et même des professionnels de la santé y discutent de questions liées au bien-être physique et mental. La diversité des formats – témoignages personnels, discussions en direct ou vidéos à visée scientifique – ouvre de nouvelles perspectives pour la diffusion des connaissances. Cependant, la qualité de ces informations varie considérablement. Si certains contenus fournissent des conseils solides et fiables, d’autres peuvent être trompeurs, voire potentiellement dangereux.
La pandémie de Covid-19 a montré de manière éclatante à quel point les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la diffusion d’informations sur la santé et combien ils influencent les opinions individuelles, les peurs et les comportements – avec des conséquences parfois considérables sur la santé collective. Dans ce contexte, la promotion des compétences numériques en matière de santé devient une priorité croissante.
Dans le cadre d’un projet commun avec l’Atert-Lycée et le Service National de Psychiatrie Juvénile (SNPJ), l’ALIA s’est penchée sur la question de savoir comment rechercher efficacement des informations sur la santé en ligne, les comprendre, évaluer leur pertinence pour sa propre santé et les utiliser de manière constructive dans la vie quotidienne.
Une table ronde prévue l’année prochaine marquera la clôture de ce projet. Des représentants des organisations participantes, des élèves et le ministre de l’Éducation nationale se réuniront pour dresser un bilan collectif et échanger sur les enseignements tirés de cette initiative.