Si la cote des émissions de téléréalité et de casting est toujours en hausse, ces formats sont également très controversés, surtout lorsque des adolescents y participent et que l’abus d’alcool et des actes de sexualité sont impliqués. Faut-il sous ces conditions un code d’éthique pour leurs producteurs ? Voilà une question posée dans le cadre de la 43e réunion de l’EPRA, la plateforme des régulateurs européens de l’audiovisuel, qui s’est tenue du 25 au 27 mai 2016 à Barcelone.
Un groupe de travail s’est penché sur le big data et l’influence que peut avoir l’évaluation de ces données massives sur les programmes que les citoyens regardent. Est-ce que big data présente une chance pour les œuvres européennes afin qu’elles trouvent une place privilégiée dans le catalogue des services de vidéo sur demande ? Ou big data est-il responsable pour une diversité toujours moins grande parce que les algorithmes proposent en continuité le même genre de programmes ?
Par ailleurs, les quelque 175 délégués venus de plus de 45 pays ont analysé l’avenir de la télévision gratuite et ont comparé les différents régimes de réglementation en Europe.
La prochaine réunion de l’EPRA se tiendra en automne 2016 à Erevan en Arménie.