L’échange, qui portait de toute évidence sur la réforme en cours, a permis à l’Autorité de rappeler les grands axes soulevés dans son Livre blanc, dont la nécessité de définir les valeurs gouvernant les contenus des programmes, l’introduction du principe de neutralité technologique qui va de pair avec l’élargissement du périmètre de surveillance des parties de l’Internet tombant sous la définition d’un service de médias audiovisuels, ou encore l’ancrage, dans la loi, du rôle de l’ALIA comme coordinateur national de l’éducation aux médias.
Dans l’immédiat, et compte tenu de ses missions lui incombant déjà à l’heure actuelle, il importe toutefois à l’Autorité de voir augmenter à court terme ses ressources financières et humaines. Non seulement la régulation par l’ALIA de presque 500 fournisseurs de services de médias et l’attention toute particulière qu’attire ce fait de la part des confrères régulateurs de l’Europe et ailleurs, mais également le nouveau cadre législatif européen avec la consécration de l’EMFA et le DSA, nécessitent un contrepoids administratif qui puisse faire face de manière efficace à ces défis.
Les chantiers abordés ce 16 janvier 2024 feront l’objet d’échanges futurs réguliers entre le régulateur et le Service des Médias, de la connectivité et de la politique numérique (SMC) du Ministère d’État.