Un sujet de plus en plus important, surtout pour les jeunes
Contenus personnalisés, flux interminables, rechargement automatique, défilement irréfléchi, messages push permanents qui captent notre attention, nous ramènent par réflexe vers l’application et nous maintiennent sous leur emprise grâce à des boucles de rétroaction permanentes : Pourquoi, malgré les bonnes intentions et la connaissance des conséquences négatives sur notre bien-être, avons-nous tant de mal à contrôler consciemment notre consommation et à résister à l’impulsion de vérifier constamment nos notifications ? Cette question a fait l’objet de la première intervention de l’ALIA dans le cadre d’un projet commun avec l’Atert-Lycée Rédange et le Service National de Psychiatrie Juvénile (SNPJ) sur le thème « Médias sociaux et santé mentale ». En collaboration avec les classes participantes, l’ALIA a examiné pourquoi une consommation médiatique consciente et autodéterminée n’est pas seulement une question de maîtrise de soi et de discipline, mais aussi de conception des interfaces numériques avec lesquelles nous interagissons quotidiennement. Les élèves ont réfléchi à la manière dont certains avertissements nous poussent à des actions automatiques, aux « nudges » qui influencent notre comportement et à la manière dont l’absence de signaux d’arrêt naturels nous pousse à rester plus longtemps sur les plateformes et à nous intéresser davantage à leur contenu. Ils ont également examiné comment les plateformes exploitent délibérément les faiblesses humaines telles que la commodité, l’inattention, la distraction et nos attentes pour nous pousser à agir d’une manière que nous n’avions pas prévue au départ et qui n’est souvent pas dans notre propre intérêt.
La prochaine session aura lieu le 28 novembre.